À la rentrée de 2015, j'avais commencé à rédiger ce que
je voulais être un
« livret de fin de
troisième », que tout collégien pourrait emporter avec lui, en seconde.
J'en avais même présenté quelques pages aux journées
nationales de l’APMEP, en octobre, à Laon :
Mais la réforme est venue, et avec elle, insidieusement, une
question : et pourquoi pas un vrai
manuel du cycle quatre ?
Au début, c'était à peine une question. Une rêverie,
peut-être. Mais une rêverie qui insistait.
Alors, un jour, je me suis mis à y réfléchir sérieusement.
Pourquoi pas ?
Après 40 ans d'enseignement - dont 35 en collège, après
une dizaine d'années de participation à des groupes académiques de réflexion,
après, surtout, ces dernières années de cours où tout « passait »
presque sans effort, il me semblait en avoir la légitimité... En tout cas, pas
moins de légitimité que d'autres !
Et puis, il y avait «... Donc, d'après... » :
il avait plu - il plaisait même encore ! - et il avait
été l'un des cinq nominés au Prix Tangente 2014. Même s'il n'avait pas eu le
prix, c'était déjà, pour un premier livre, assez exceptionnel et je n'avais pas
à en rougir :
Alors ?
Alors j'ai passé quelques semaines - quelques mois ? - à
décortiquer les textes officiels, à tenter d'en faire émerger une structure avec
laquelle je pouvais
« entrer en résonance », à échafauder des progressions et
des plans de livre, à rassembler et à relier entre elles mes notes de travail,
mes fiches de cours...
Je n'ai finalement commencé l'écriture que bien tard...
Mais pas trop tard : une fois lancée, la rédaction avance vite, et ce manuel
sera disponible sous sa forme imprimée chez l'éditeur « Mathémagique.com », fin
août.
Plaira-t-il ?
Je n'en sais rien, vraiment rien !
Certainement pas à tout le monde : tout comme «... Donc,
d'après... », il repose sur une conception des mathématiques du collège et de
leur enseignement qui me convient, qui a convenu à la très grande majorité de
mes élèves... Mais c'est tout ce que je peux en dire : je ne crois pas en une
pensée unique, en une « méthode » unique d'enseignement, ni bien sûr en un
modèle de professeur !
Un presque dernier mot : comme les fées de J.M. Barrie,
comme Clochette, j'ai besoin de savoir que vous croyez – éventuellement – en ce que je fais (c'est bien mon seul point
commun avec Clochette !)
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Philippe Colliard