Pour d'autres, c'est le quotidien, ou
presque.
Pour nous, en France, c'était « ailleurs ». En 2015, c'est devenu «
ici ».
Ce serait tellement bien de pouvoir se dire
qu'en 2016, ce serait « nulle part ».
Un changement d'année, ça sert aussi à ça
: à espérer l'avenir avec un regard neuf, le regard innocent d'un enfant
confiant.
Non, bien sûr, ce n'est pas très réaliste.
C'est même totalement irrationnel !
Mais de toute façon, qu’y a-t-il de rationnel
dans le choix de ce jour là ? Et en quoi l'accomplissement d'un tour de piste
de la Terre autour du Soleil devrait-il nous importer ?
Alors laissez-moi espérer.
Dans ma petite vie, dans celle de mes
proches, 2015 n'a pas non plus été très amicale, et la Mort a même décidé de
s'inviter pour les « fêtes ».
Alors laissez-nous, laissez-moi penser aux
mois qui viennent, rêver à 2016.
Au moins aujourd'hui.
Que 2016 vous apporte - nous apporte à tous
- de beaux et nombreux moments de bonheur, d'accomplissement, d'amour, de
solidarité... La conviction que cette année-là, ça valait la peine de l'attendre
!
À bientôt, peut-être :)
Philippe Colliard
PS : j'avais imprudemment annoncé, aux
journées de l’APMEP, la parution d’un « livret de fin de troisième » pour
janvier. La vie étant ce qu'elle est, ce ne sera (ce ne devrait être !) qu’en
avril... Mais il s'agira d'un ouvrage différent de ce que j'avais initialement envisagé,
et dont j'espère qu'il plaira à celles et ceux de mes collègues qui ont la
gentillesse de suivre ce blog.
PPS : une pensée, encore, pour le
contrôleur des impôts des entreprises que j'ai rencontré hier et qui, par sa
gentillesse, par son humanité (sous l'aspect un peu bourru de ceux qui ont souffert),
m'a aidé à vivre le dernier jour de 2015 le cœur presque léger.