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© Aleksandr Korchagin | Dreamstime.com |
Vous parler « du salon », c’est franchement exagéré : juste de ce que j’en ai vu aux alentours du (très) grand stand du « collectif maths » qui m’a accueilli une grande partie du samedi – lorsque je n’étais pas à déambuler parmi les stands ou à bavarder à celui d’« images des mathématiques » avec Aurélien, son (et mon) rédacteur en chef.
Le « collectif maths » : un univers qui n’est pas vraiment le mien, je me faisais un peu l’impression d’appartenir à une espèce disparue devant ces youtubeuses et youtubeurs et leurs dizaines - voire centaines - de milliers d’abonnés. Mais accompagnés par Alain, le fondateur et le doyen du collectif, ils me toléraient avec beaucoup de gentillesse :
Ève et Alex : Thomaths https://www.youtube.com/c/thomaths
Estelle : WonderWomath https://www.wonderwomath.fr/
Cédric Villani passait devant, et sous ses applaudissements)
Je commençais tout de même à me sentir quelque peu hors-jeu avec mes flyers, 3 volumes des maths comme je les aime… et comme je les raconte et quelques stylos publicitaires artistement étalés sur un coin de table – des stylos bleu nuit et argent, gravés sur trois lignes :
Je suivais d’un regard plus ou moins vague le groupe qui accompagnait les évolutions de Cédric Villani à travers les stands. Et puis j’ai secoué cette torpeur sénile, je me suis approché de lui, je lui ai offert un de mes élégants stylos, il en a lu les gravures, m’a regardé avec un grand sourire et des yeux brillants…
et il l’a brandi vers le ciel avec un formidable rugissement :
les maths comme je les aime !
Bon, évidemment j’ai souri à mon tour, c’était communicatif. Mais il était très entouré et moi, je n’aime pas tellement la foule. Je me suis écarté rapidement.
Un quart d’heure plus tard, peut-être, j’ai profité d’un moment où il était plus ou moins isolé pour lui apporter mon bouquin et pour lui demander s’il le voulait. Avec un nouveau très grand sourire il m’a répondu « oui, bien sûr ! » et j’ai cherché un coin de table pour lui griffonner une dédicace rapide (vraiment « griffonner », ce n’est pas facile de bien écrire penché sur une table).
Et puis je suis retourné le lui donner… il avait disparu !
Mais le temps que je tourne sur moi-même et que je le cherche dans la foule, un index me tapotait l’épaule, une voix rieuse me disait :
Philippe, je suis là !
Je ne sais toujours pas comment il a fait. Univers parallèle ? Téléportation ?
Merci de votre fidélité à ce blog... à bientôt ?
Philippe Colliard