Mais ce n’est pas
seulement parce que je suis monomaniaque, c’est également parce qu’il est à
l’origine de notre géométrie euclidienne. Je l’ai écrit dès le premier « voyage
» de « donc, d’après » :
pour
commencer notre géométrie, je devais inventer ou l’objet ponctuel, ou le point…
l’autre suit assez simplement. J’ai choisi d’inventer l’objet ponctuel, parce
qu’il me semble plus facile d’imaginer la réduction d’un objet que celle d’un
endroit.
Maintenant que nous savons ce qu’est un objet ponctuel – et ce qu’est un point – nous allons pouvoir passer à la question suivante : qu’est-ce qu’une ligne ? (Nooooon, ce n’est pas un trait, pas plus qu’un point n’est une tache !)
*** *** ***
Vous vous rappelez Ioran et Opa , le mage et l’Atlante devenus objets ponctuels ?Quand ils se déplacent ils traversent un ensemble de points : c’est ça, une ligne !
Une ligne est le trajet d’un objet ponctuel en déplacement (l’ensemble des points qu’il traverse).
Si Ioran ou Opa – en
mode brillant – se déplaçait suffisamment rapidement vous auriez l’impression
de voir une ligne brillante mais bien sûr ce n’est pas vrai : un endroit ça ne
brille pas. Vous seriez juste victime de la persistance rétinienne, à chaque
instant il n’y aurait bien qu’un seul point éclairé (mais nous n’allons pas nous embarquer sur «
l’effet phi », ça nous emmènerait un peu loin) !
Et un trait, alors ? C’est juste un bricolage humain qui nous permet de nous faire une idée d’une ligne particulière. Une idée très approximative mais nous n’avons pas le choix.
Deux différences de nature entre une ligne et un trait :
…
[ Mais peut-être prenez-vous le train en route ? Si vous avez raté les stations précédentes, retrouvez ici le début du voyage 🙂 ]
Merci de votre fidélité à ce blog, et peut-être à bientôt ?
Philippe Colliard Qui je suis